Novak Djokovic dit qu’il reconstruit et reconstruit son corps pendant l’intersaison du tennis pour se préparer aux rigueurs d’une 23e année en tant que professionnel.
Le 24 fois champion du Grand Chelem, qui a eu 38 ans cet été, espère qu’une concentration accrue sur la récupération et la forme physique l’aidera à surmonter les blessures qui ont ponctué sa saison 2025.
Djokovic a été gêné par des problèmes récurrents à l’épaule qui l’ont contraint à se retirer des finales ATP de Turin en novembre.

Image : Novak Djokovic a perdu en deux sets en demi-finale de l’US Open contre Carlos Alcaraz.
Le Serbe a également été contraint d’abandonner blessé lors de sa demi-finale de l’Open d’Australie contre Alexander Zverev en janvier et a dû prendre un temps mort médical lors de sa victoire au troisième tour contre Cameron Norrie à l’US Open en août, où il a perdu contre l’éventuel champion Carlos Alcaraz en demi-finale.
S’adressant à Sky Sports lors du Grand Prix du Qatar, où il a présenté son module de récupération Regenesis, Djokovic a expliqué : “Je prends une courte pause et j’essaie de reconstruire ma machine, pour ainsi dire, dans la terminologie de la course.
“Je me suis blessé le plus souvent au cours des 18 derniers mois, alors j’essaie de reconstruire mon corps pour que le début de la prochaine saison soit formidable et, j’espère, je pourrai suivre le rythme des meilleurs.”
Lorsqu’on lui a demandé d’expliquer ce que fait le pod, Djokovic a ajouté : “Il s’agit d’une capsule de bien-être multisensorielle qui réinitialise vos batteries dans le laps de temps le plus court, soit huit minutes.”

Image : Novak Djokovic avec les trois premiers du Qatar Sprint
Les combats emblématiques de Djokovic avec Roger Federer, Rafael Nadal et Andy Murray lui ont donné un aperçu unique de ce qu’il faut pour opérer à la pointe du sport.
Alors que Lando Norris, Oscar Piastri et Max Verstappen se battent pour le titre des pilotes de F1 au Qatar ce week-end, Djokovic a eu quelques conseils avisés.
“Je connais les enjeux élevés et quand tout se joue jusqu’à la dernière ligne d’arrivée”, a ajouté Djokovic. “Voir ces gars jouer sur la plus haute scène est un privilège.
“Si j’étais l’un de ces gars, je resterais dans ma propre bulle. Il se passe tellement de choses. Je suis impressionné et choqué par le nombre de distractions qui se produisent autour des pilotes, ils doivent donc garder leur propre routine et garder les choses simples.”